Les
corrections sont présentées dans l’ordre alphabétique des églises. Nous
indiquons le numéro du tome concerné.
Ally
(1). J’avais oublié de signaler l’existence,
à l’intérieur, d’un petit chapiteau de fenêtre limousine très
intéressant, représentant un homme recevant le boudin de la fenêtre sur le
dos, comme à Brageac et Montvert. Il s’agit probablement d’un sculpteur
unique.
Anglards
de Salers (1). La sculpture très
abîmée, voire « illisible », au porche, représente sans doute un
tireur d’épine.
Apchon
(1). L’église d’Apchon est-elle
romane, même en partie ? Le doute est permis, tant les éléments
caractéristiques du style font défaut. Les Comtours d’Apchon dont il est
question dans la notice, à l’époque romane, sont en fait les comtours de
Nonette, probables ancêtres des Apchon.
Barriac-les-Bosquets
(1). L’un des modillons décrit comme
un « acrobate tirant à lui une de ses jambes » est, plus
certainement, un tireur d’épine, comme à Anglards.
Brezons
(2). Selon des sources locales (à
vérifier), il y aurait une petite salle collée au chœur et dotée d’une
petite fenêtre, de sorte que l’on pourrait, de là, suivre l’office. Cette
salle est appelée la « salle des lépreux ».
Carlat
(2). J’ai appelé l’ancienne
église de Carlat (sur la table basaltique) « Notre-Dame-du-Puits »,
en suivant le chanoine Joubert, et non « Notre-Dame-du-Puy ». Il
semble que cette dernière écriture soit préférable.
Chaliers
(3). L’édifice roman se devine plus
que je l’ai dit dans la trop courte notice consacrée à Chaliers. Le portail
d’abord n’est pas un pastiche : il est bien roman. A l’intérieur il
reste les colonnes romanes sur lesquelles on a greffé directement, lors d’une
reconstruction, la retombée des nervures gothiques. Les chapiteaux ont disparu
à cette occasion. Entre les colonnes courent des arcades aveugles, également
romanes.
Chanet
(3). Le texte de fondation, daté de
924, existe bien (Fournier, Le peuplement rural en Basse-Auvergne durant le
haut moyen-âge, Puf, 1962, p. 430-431). L’église est postérieure d’au
moins un siècle.
Chaussenac
(1). Deux sculptures de l’ancienne
église se trouvaient cimentées à proximité puis ont disparu. Il s’agissait
d’un saint Pierre tenant les clefs et d’un personnage attaqué par des
animaux fantastiques. La taille de ces deux sculptures indique qu’il s’agissait
des chapiteaux d’une fenêtre ou plus probablement d’un portail à
colonnettes. D’autre part, le « chapiteau » signalé par
Rochemonteix, et disparu depuis, a été récupéré à Brageac où il sert de
base de colonne.
Montmurat
(2). On peut ajouter que les chapiteaux
de l’arc triomphal reçoivent des sculptures : têtes accolées ;
visage très original dont les moustaches remontent sur les joues (époque
gothique).
Moussages
(1). Le tympan gothique déposé sur l’esplanade,
au devant de l’église, côté Sud, provient du château de Valens,
entièrement détruit.
Saint-Christophe-les-Gorges
(1). La « femme » qui tient
dans sa main une clef est bien évidemment saint Pierre.
Saint-Etienne-de-Chomeil
(1). La notice omet de signaler l’existence
d’arcatures latérales contre les murs de la nef, éléments rares dans la
zone de Mauriac, moins ailleurs.
Saint-Hippolyte
(1). Eglise citée en 1025 dans le Cartulaire
de Saint-Flour.
Vebret
(1). L’église dépendait de la
Chaise-Dieu, comme Vignonet, et possède un modillon représentant un animal qui
tient dans sa gueule un objet, peut-être le renard ayant saisi un fromage, d’après
la fable d’Esope reprise par La Fontaine. J’avais omis de signaler que l’église
du Roc Vignonnet possède le même modillon exactement, ce qui renforce l’idée
d’une équipe de sculpteurs commune aux deux édifices. Dans cette notice
consacrée à Vebret j’avais également soupçonné le christ en bois de n’être
pas si vieux qu’on le dit. Soupçon exagéré : le style est bien roman.
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